Égypte – Vallée du Nil, Abou Simbel, Le Caire

Accueil à l’aéroport en début d’après-midi et envol pour Le Caire, vallée du Nil, Égypte. Transfert à l’hôtel et nuit.

Nichée entre désert et oasis, Saqqarah dévoile la naissance de la civilisation pharaonique. Ce lieu qui servit de nécropole à Memphis, la capitale du pays, est aujourd’hui l’un des sites archéologiques les plus riches d’Egypte. C’est là que sous le règne de Djoser (autour de 2700 avant J.-C.) survint un changement radical : la construction d’un complexe entièrement fait de pierre, rendant pérennes des structures jusqu’alors érigées en matière périssable. Un haut mur d’enceinte entoure une aire rectangulaire dominée par la tombe du roi : la pyramide de Djoser ; elle est la première pyramide à degrés. La nécropole de Saqqarah abrite également la pyramide de Pépy I^er (vers 2300 avant J.-C.) et son complexe funéraire.

Continuation le plateau de Gizeh. Les pharaons de la IV^e dynastie choisirent ce lieu pour y établir leur nécropole. Symboles d’un Etat fort et d’une civilisation florissante, les pyramides de Khéops, Khéphren et Mykérinos en sont les principaux monuments. Khéops inaugura la nécropole en y élevant la plus haute pyramide d’Egypte. Elle est aujourd’hui la seule des sept merveilles du monde encore visible. Khéphren, son fils, fit construire sa pyramide à l’ombre de celle de son père et dans des proportions tout aussi gigantesques, tandis que Mykérinos, son successeur, fit édifier la plus petite de toutes. Tout proche, le célèbre Sphinx, mystérieuse créature au corps de lion et au visage humain, est la représentation de Khéphren et du dieu Harmakhis. Enfin, les fouilles effectuées sur le site de Gizeh permirent aussi de mettre au jour des barques utilisées par les pharaons lors de leur voyage cosmique. L’une d’entre elles, construite en cèdre du Liban, est exposée au Grand Egyptian Museum (non ouvert à ce jour).

Vous aborderez l’Egypte antique le long du Nil par la visite de l’un des nouveaux musées de la ville de Caire, le Musée National de la Civilisation Egyptienne qui a ouvert ses portes en avril 2021. Outre les collections qui retracent l’histoire du pays de la Préhistoire à l’époque moderne, c’est là qu’ont été transférées les momies royales découvertes à Louxor à la fin du XIXe siècle. La muséographie a été pensée pour évoquer les tombes royales. Les momies sont exposées près de leur sarcophage et d’une partie de leur trousseau funéraire.

Découverte du quartier copte du Caire où les vielles églises rappellent l’époque où l’Egypte tout entière était chrétienne. Découverte du musée copte qui offre par ses collections une documentation très complète sur ‘étude des premiers temps du christianisme dans la vallée du Nil. Visite également de l’église Saint-Serge-et-saint-Bacchus.

Vous terminerez votre journée dans le Caire islamique avec la découverte de la citadelle érigée à partir de 1176 sur ordre de Saladin. Cette forteresse était le point fort d’un vaste programme défensif qui devait englober la ville entière. Elle servit de résidence aux sultans mamelouks et aux pachas ottomans. Vous découvrirez enfin la mosquée d’Ibn Tulun bâtie au IX^e siècle par un général turc originaire de Samarra. Cette mosquée, isolée de la ville par un mur d’enceinte, est le plus ancien témoignage intact de la civilisation musulmane au Caire, dans la vallée du Nil, de toute l’Égypte, ainsi que l’un des plus admirables.

Ce matin, vous prendrez la route pour Alexandrie, l’héritière du rêve d’Alexandre. Fondée à l’initiative d’Alexandre Le Grand sur les rives de la Méditerranée, Alexandrie porte en elle les témoignages d’une histoire prestigieuse. Elle fut construite au IVe siècle avant J.-C. pour que l’or et l’encens convergent vers son port et pour qu’Homère, la Bible et les sagesses orientales se rencontrent dans sa bibliothèque.

Au cours d’un tour de ville, vous verrez les rares vestiges de la ville antique, dont la colonne de Pompée, le théâtre ou encore le fort de Qaïtbay qui a remplacé à l’époque mamelouke (XVe siècle) le célèbre phare.

Visite des catacombes qui présentent une étonnante fusion des styles artistiques, témoignant ainsi du cosmopolitisme de l’ancienne Alexandrie. Les motifs égyptiens se mêlent aux motifs gréco-romains. Ce complexe funéraire romain du Ier et IIe siècle après J.-C. est l’un des plus vastes d’Egypte.

Visite également de la célèbre « Bibliotheca Alexandrina » dont la construction fut placée sous l’égide de l’Unesco. Achevée en 2022, elle est aujourd’hui la plus grande et la plus moderne des bibliothèques du monde arabe. Cette impressionnante réalisation architecturale évoque toute la gloire de l’ancienne capitale ptolémaïque. Elle constitue aujourd’hui un vaste complexe culturel qui abrite notamment les musées des antiquités et des manuscrits que nous visiterons.

Retour au Caire, vallée du Nil, Égypte en fin de journée.

Route vers le sud et visite de Dashour. Ce site comprend cinq pyramides, deux de brique et trois de pierre, disposées sur deux lignes presque parallèles. Découverte de la pyramide rhomboïdale à l’aspect insolite et de la « pyramide rouge », la plus grande.

Route vers le Fayoum, « le pays du lac », qui est la plus grande oasis d’Egypte. Habitée dès l’époque pharaonique, cette région a longtemps eu, et encore aujourd’hui, la fonction de « jardin d’Egypte ». Vous y visiterez la pyramide de Meїdoum, impressionnante tour à trois degrés.

Sur la route de Beni Suef, vous vous arrêterez sur les ruines de la petite pyramide de Séostris II à El-Lahoun, datant de la XIIe dynastie. Installation à l’hôtel à Beni Suef.

Au cours de cette journée de route vers Assiout, vous aurez l’occasion de visiter Amarna également appelée Tell El-Amarna. C’est à ici qu’Aménophis IV – Akhénaton choisit d’établir sa nouvelle capitale. Il choisit en effet de quitter Thèbes et de se distinguer de ses prédécesseurs par l’art et les nouvelles idées, le culte quasi exclusif du dieu Aton dans le pays par exemple, qu’il appliqua lors de son règne. Malgré son état de ruines, le site a été une grande source d’informations pour l’égyptologie. Outre les tombes et les temples, on y voit juste à côté les vestiges de palais, résidences nobles ou maisons plus modestes.

Fin de la route jusqu’à Assiout. Installation à l’hôtel et nuit.

Vous commencerez votre journée par la visite de la nécropole d’Abydos, cité sainte d’Osiris. Dès l’aube de l’histoire égyptienne, des temples y furent édifiés, et rois et particuliers tenaient à y posséder un cénotaphe. Des stèles des XIe et XIIe dynasties y ont été trouvées en grand nombre. Le temple de Seti Ier, aux intéressants reliefs, a livré les tables d’Abydos, liste royale de 76 pharaons depuis Ménès. Le cénotaphe de Seti Ier, ou Osireion, est un tombeau d’Osiris aux parois ornées de textes funéraires.

Vous vous rendrez ensuite au temple de Dendérah dont l’architecture actuelle date de l’époque gréco-romaine. On y remarquera notamment ses somptueux reliefs ainsi que les chapiteaux de la première hypostyle qui offrent chacun quatre images de la déesse-vache, dirigés vers les quatre directions, affirmant ainsi le pouvoir d’Hathor sur toute la terre.

Départ pour Louxor, l’ancienne Thèbes chantée par Homère est au cœur d’un voyage en Egypte. Installation à l’hôtel, dîner et nuit.

Découverte de l’un des plus vastes complexes cultuels que n’ait jamais construit une civilisation : le temple de Karnak. Les anciens Egyptiens l’appelaient Ipet-sout, « Le Clos des Places ». Agrandi pendant 1 500 ans par des générations de pharaons, ses temples, kiosques, pylônes et autres obélisques tiennent lieu de vastes archives en pierre. Le complexe de Karnak comprend trois ensembles en l’honneur de la triade thébaine (Amon, Mout et Khonsou) : l’enceinte principale dominée par le grand temple du dieu Amon ; l’enceinte vouée à Mout, son épouse ; et celle consacrée à Khonsou, dieu lunaire, dont le temple est compris dans l’enceinte d’Amon.

Enfin, visite du temple de Louxor, l’un des plus élégants que l’Egypte ancienne nous ait légués. Deux des plus grands souverains de l’Antiquité présidèrent à sa construction : Aménophis III qui en conçut le projet initial et Ramsès II qui l’agrandit d’une entrée monumentale annoncée par un pylône décoré à sa gloire et à sa victoire à Qadech. Situé en plein centre-ville, il dresse encore son pylône, son obélisque et ses colonnes vers le ciel.

Contrairement à son homologue du Caire, le musée archéologique de Louxor n’expose qu’un nombre limité de pièces, mais toutes ou presque sont d’une qualité remarquable. Dans le hall d’entrée, vous pourrez admirer la statue du dieu Amon sous les traits de Toutankhamon, retrouvée en 1904 dans la cachette du temple de Karnak et la tête colossale d’Aménophis III, en granit rouge, découverte sur le site du temple funéraire du roi.

La journée sera consacrée à la visite de la nécropole thébaine dont l’apogée se situe au IIe millénaire avant J.-C.

Visite de la Vallée des Rois. Pendant la période glorieuse du Nouvel Empire (1550-1069 av. J.-C.), presque tous les pharaons y ont été enterrés dans des tombes entièrement décorées d’images mystérieuses de l’au-delà.

Visite du temple d’Hatchepsout, sans doute le plus grand et le plus célèbre de la nécropole thébaine. L’architecte Senmout donna à ce complexe une allure très moderne avec ces portiques frontaux et ces rampes qui relient les terrasses superposées au pied de la falaise.

Arrêt aux colosses de Memnon, impressionnants vestiges du temple funéraire d’Aménophis III dont les fouilles se poursuivent encore aujourd’hui.

La vallée des Reines servit de lieu d’inhumation dès le début de la XVIIIe dynastie. On y a dénombré une soixantaine de sépultures, de simples puits où étaient déposées les dépouilles des princes de la famille royale. Découverte du tombeau de Nefertari, sans doute la plus belle jamais mise au jour dans toute l’Egypte. Les représentations de Néfertari y sont encore exceptionnelles : la reine est saisie dans toute sa féminité d’une éternelle jeunesse, ses formes harmonieuses à peine estompées par le voile léger d’aériennes étoffes de lin.

Vous commencerez cette journée par la visite du Ramesseum, à la gloire de Ramsès II. Il fut construit pour être la régénération du pharaon et une halte pour le dieu Amon lorsqu’il visitait les rois morts. Au cours de son long règne, Ramsès II doit notamment contrer les ambitions de l’empire hittite dont l’affrontement est marqué par la célèbre bataille de Qadesh relatée ici, ou à Karnak, Louxor et Abou Simbel.

Découverte également des tombes des Nobles appartenant à des gouverneurs, scribes et fonctionnaires. Ces structures décorées de scènes de « vie quotidienne » montrent un visage plus humain de l’Egypte ancienne.

Continuation vers Médinet Habou, au sud de la nécropole et visite du temple funéraire de Ramsès III. Presque entièrement conservé, il est l’exemple le plus parfait des temples funéraires de la dynastie ramesside.

À la suite d’une récente restauration (toujours en cours), le temple de Khnoum à Esna a dévoilé de splendides fresques de divinités célestes. Certains éléments de décor (des chapiteaux notamment) rappellent l’influence romaine de ce temple parmi les derniers exemples d’édifice d’architecture religieuse de la période gréco-romaine.

Visite du temple d’Edfou consacré à Horus, le dieu faucon protecteur de la royauté. Temple dont la construction remonte à l’époque ptolémaïque, il est sans nul doute le mieux conservé de toute la vallée du Nil. L’édifice que l’on visite aujourd’hui faisait partie d’un plus vaste complexe. Son édification dura près de deux siècles : de 237 à 57 avant J.-C., date de l’achèvement de la décoration. Sa visite permet aujourd’hui d’appréhender le plan des temples égyptiens de façon concrète. Ses décorations présentent des scènes rituelles : le massacre des ennemis par Pharaon sur le premier pylône (façade du temple), ou encore des scènes de la fête de la Bonne Rencontre entre Hathor et Horus sur les murs de la cour.

Vous poursuivrez votre route en longeant le Nil en direction de Kom Ombo. Cette ville fut mentionnée dans les textes égyptiens dès le Moyen Empire. Elle devient à l’époque gréco-romaine une ville de garnison et son temple est alors l’un des plus importants de la vallée du Nil. Son édification commença au IIIe siècle avant J.-C. sous le règne de Ptolémée VI pour ne s’achever qu’au IIIe siècle de notre ère à l’époque romaine. Le pylône est ouvert sur une porte double qui donne sur deux salles intermédiaires menant à une salle hypostyle qui rejoint un sanctuaire double dédié à Sobek et Horus l’Ancien. À l’extérieur, on peut voir deux remarquables scènes : deux déesses accouchant et le mythe de la déesse lointaine.

Poursuite de la route vers Assouan. Installation à l’hôtel, dîner et nuit.

Visite du temple de Philae. Situé sur une île, il fut comme celui d’Abou Simbel, déplacé afin d’être préservé de la montée des eaux. Il est l’un des derniers temples légués par l’ancienne Egypte et demeure le domaine de l’éternité où Isis protège son époux démantelé Osiris et allaite son fils Horus. L’île d’Isis était une véritable cité religieuse : autour du temple de la déesse s’élevaient d’autres édifices secondaires tels que kiosques, nilomètre, temples et logis des prêtres. Parmi ces édifices annexes, le kiosque de Trajan est l’un des symboles de l’île.

Découverte du jardin botanique de l’île Kitchener, havre de couleurs et de fraicheur en vue des sables du désert.

En aval de la première cataracte, le Nil enlace un chapelet d’îles dont font partie Elephantine et Séhel. Eléphantine, ainsi nommée pour son commerce de l’ivoire, avait une importance vitale pour le pays : par le Nil ou par les pistes caravanières, elle ouvrait l’Egypte aux marchands et envoyés royaux partis en quête, loin dans l’Afrique noire, d’ébène, d’ivoire, d’épices ou d’or. Dans le parc archéologique de l’île, plus de quarante siècles d’histoire se sont superposés. Visite entre autres du temple de Khnoum, le dieu potier, divinité principale à Eléphantine.

Visite du musée de la Nubie qui évoque en particulier la persistance de la religion ancienne bien après la disparition du dernier pharaon grâce aux populations habitants la Nubie. Inauguré il y a tout juste 20 ans, il présente une collection d’objets qui raconte l’histoire du développement de cette partie de la vallée du Nil depuis la Préhistoire jusqu’à la construction du barrage. On remarquera également les façades superbement décorées qui évoquent l’habitat nubien typique et la reconstitution d’une maison locale dans le grand jardin en terrasse.

Arrêt dans un village Nubien puis arrêt à l’obélisque inachevé, colosse de pierre qui gît inachevé dans l’une des carrières de granit qui rendit Assouan célèbre dès l’Antiquité. Long de 42 mètres, il aurait été le plus haut obélisque d’Egypte si une malencontreuse fissure n’avait entraîné son abandon. Cet accident a en tout cas permis de connaître les techniques d’extraction employées par les Egyptiens.

Enfin, découverte du temple de Kalabsha, construit sous le règne d’Auguste. Ce temple fut le principal centre religieux de la secte des Blemmyes ultimes sectateurs de la déesse Isis, qui y vénéraient Mandoulis, forme local d’Horus.

Visite des temples d’Abou Simbel. Aussi reconnu pour son gigantisme et sa beauté que pour le sauvetage dont il fut l’objet par l’Unesco, le site se compose du Grand Temple, dédié à Ramsès II, et du Petit Temple édifié en l’honneur de son épouse Néfertari. Ces deux temples rupestres constituent l’une des plus impressionnantes réalisations transmise par l’Egypte ancienne. Les deux temples sont orientés vers le soleil levant, assurant ainsi au couple royal une régénération éternelle. Le temple de Ramsès II, au sud, a été construit à l’occasion de la fête jubilaire. Cette œuvre de propagande politique vise à rappeler la suprématie égyptienne sur la Nubie. A l’intérieur, l’un des murs est décoré du célèbre récit de la bataille de Qadech. Juste à côté, la façade de Néfertari est agrémentée de six statues dont quatre du roi et deux de la reine ainsi que de leurs enfants. La salle hypostyle est quant à elle supportée par des colonnes hathoriques.

Route pour Assouan et envol pour Le Caire, vallée du Nil, Égypte, dans l’après-midi.

Vous visiterez le musée égyptien de la place Tahrir, véritable trésor de l’égyptologie. Même si une partie des collections a été transférée au GEM (Grand Egyptian Museum) dont la date d’ouverture n’est pas encore connue, le musée actuel conserve des pièces d’importance majeure. Parmi elles, citons le trésor de Tanis. Découvert à partir de 1939, les tombes royales de la XXIe et de la XXIIe dynastie (1069-715 avant J.-C.) étaient inviolées et abritaient un riche mobilier funéraire. Les pièces maîtresses de ce trésor du Nil sont exposées au musée du Caire : cercueil en argent, sarcophage en granit typiques d’Égypte, masques d’or, somptueux bijoux, vaisselle d’or, etc.

Promenade dans le plus grand souk du Caire, et d’Égypte, Khân al-Khalili, vallée du Nil, situé en plein cœur du quartier islamique.

Transfert à l’aéroport Le Caire, vallée du Nil, Égypte, et envol pour Paris.