Albanie – L’authentique

Accueil à l’aéroport de Paris et envol pour Tirana.

Capitale de l’Albanie depuis 1920, Tirana a été fondée en 1614 par le général ottoman Sulejman pasha. Première découverte de la ville avec un tour panoramique en commençant par la place Shkanderberg puis le boulevard des Martyrs de la Nation. Visite de la mosquée d’Et’hem Bey, symbole de la capitale. Commencée en 1789 à la demande du Turc Molla Bey, sa construction fut achevée en 1823, sous le règne de son fils Haxhi Et’hem. En fin d’après-midi, visite de BUNK’ART, qui couvre 2 700 m² et comprend 106 salles. C’est ancien bunker datant du règne de Enver Hoxha est aujourd’hui transformé en musée d’art contemporain et d’histoire. Passage par le « bloc », ancien quartier de la Nomenklatura communiste devenu aujourd’hui le quartier branché de Tirana. Visite extérieure de la cathédrale et passage par le petit pont des Tanneurs.

Dîner et nuit à Tirana.

Route Kruja, ancienne capitale du royaume de Skanderbeg. Montée à la citadelle qui offre une vue sur la vallée de Tirana.  Au centre, se dresse un véritable temple à la gloire du patriote, le musée historique, bâtiment massif dominé par une statue de Skanderbeg. Visite du musée Ethnographique de la maison Toptani, demeure traditionnelle turque de 1764. Promenade dans le Vieux Bazar, qui a conservé tout son charme.

Route pour Shkodra, capitale incontestée de la culture albanaise qui fut fondée vers le Ve-IVe siècle av. J.-C. Son nom dériverait de « Sco Drinon », le lieu où coule le Drin. Visite de la citadelle de Rozafat. Datant principalement de la période vénitienne, la citadelle telle qu’elle se présente aujourd’hui conserve des traces des fortifications illyriennes primitives. La journée s’achèvera par la visite du musée archéologique de Shkodra qui expose différentes pièces découvertes lors de fouilles menées à Shkodra et dans ses environs couvrant une période qui va du Néolithique au Moyen-Âge.

Début des visites par le site archéologique de Lezhë qui fut l’un des maillons de la chaîne de fortifications dont Skanderbeg se servit pour contrôler le territoire face aux Ottomans. Visite de la cathédrale Saint-Nicolas devenue mémorial de Skanderbeg et où commença sa carrière de chef de guerre.

Route pour Durrës. Visite du musée archéologique, le plus grand d’Albanie. Ce bâtiment de forme cubique présente des objets des époques grecques et romaines trouvés lors des fouilles de l’antique Dyrrachium, citons par exemple le bel ensemble de petits bustes de Vénus. A l’étage sont exposées des pièces byzantines et médiévales. Passage devant les murailles byzantines et visite de l’amphithéâtre romain, l’un des plus beaux de la péninsule balkanique. Ses murs portent encore quelques traces de fresques, mais surtout de superbes mosaïques. Seul exemple de mosaïques murales en Albanie, elles représentent des saints (dont saint Etienne) et des archanges.

Route pour Peqin par la via Egnatia. Le long de la vallée du Shkumbin, arrêt à Elbasan, ville la plus contrastée et caractéristique d’Albanie. Visite de sa forteresse, de la cathédrale orthodoxe et de la mosquée du Roi, édifice religieux le plus ancien d’Albanie. L’extérieur est très caractéristique avec un beau portique ancien en bois et un minaret trapu.

Retour sur la via Egnatia jusqu’au col de Qafe Thane. Arrêt au village de Lin où l’on verra les ruines de la basilique paléochrétienne au bord du lac d’Ohrid. Le fleuron du site est une mosaïque représentant une nature morte.

Route pour Drilon via Pogradec, village situé sur les rives du lac d’Ohrid.

Départ pour Korçë, ville la plus orientale d’Albanie. Après la découverte du cimetière français, visite du musée national d’Art Médiéval. Les expositions modernes de cet important musée présentent environ 200 pièces (icônes, objets liturgiques, bibles, bijoux, textiles, etc.) du Moyen-Âge, évoquant les traditions byzantine et post- byzantine. La collection d’icônes est l’une des plus riches des Balkans ; on y trouve des peintures réalisées à partir des XIIIe et XIVe siècles, ainsi que des chefs-d’œuvre de maître comme le père et le fils Onufri ou encore les frères Zografi.

Départ pour Voskopoje où vous visiterez l’église Saint-Nicolas. D’allure médiévale, elle ne date pourtant que de 1721-1722. Elle se démarque par son portique décoré de fresques des frères Zografi (1750). Continuation par la découverte de l’église Sainte-Marie, la plus grande et la plus importante de la ville. Construite entre 1694 et 1699, elle eut un temps le statut de cathédrale. Elle conserve des fresques de 1712 et une iconostase peinte en 1703 par Konstantin Jeromonaku.

Avant d’arriver à Gjlrokastër, arrêt à la forteresse de Tepelenë, deuxième résidence d’Ali Pacha.

Matinée de visites pédestres. Visite du musée ethnographique. Exposée dans un bâtiment de quatre étages construit en 1966 sur le modèle des demeures ottomanes de la région, cette collection d’objets domestiques, de vêtements et de mobilier présente d’une façon assez fidèle le mode de vie d’une famille aisée du XIXe siècle. Montée à la citadelle pour visiter le musée des Armes. Bâties en 1929 pour incarcérer les ennemis du Roi Zog Ier, les prisons furent utilisées ensuite par la Wehrmacht puis le régime d’Enver Hoxha jusqu’en 1968. Les inscriptions et les graffitis sur les murs accentuent encore l’atmosphère d’angoisse qui imprègne les lieux. La citadelle quant à elle fut maintes fois remaniée au fil du temps et s’élève depuis le VIIIe siècle av. J.-C. Son apparence actuelle, due à Ali Pacha de Tepelenë, remonte à 1811.

A Labova, l’église Sainte-Marie aurait été fondée par l’empereur Justinien (527-565), qui lui aurait fait don d’un fragment de la vraie Croix et s’y serait marié. L’édifice actuel remonte au XIIIe siècle et constitue, avec sa partie en brique rouge, sa toiture en pierre semblable à celles de Gjirokastër et son narthex le long de la façade, un remarquable exemple d’architecture byzantine.

Lors de la descente vers la mer Ionienne, petite excursion à pied pour découvrir la fontaine aux yeux bleus. Il s’agit en réalité de la source principale de la rivière Bistricë. Arrêt à Mesopotam où l’on découvre le monastère byzantin de Saint-Nicolas (XIe – XIIIe siècle) avec ses bas-reliefs animaliers vénitiens et son sonneur de cloche.

Arrivée à Saranda en fin de journée.

Route le long de la côte pour rejoindre le lac de Butrint. Visite à pied de Butrint qui se compose de deux parties principales : l’Acropole et la ville basse. Visite du site de Bouthroton. Puis, montée à la citadelle vénitienne pour visiter le musée qui fut aménagé en 1930 pour accueillir les objets trouvés lors des campagnes de fouilles entreprises par la mission italienne. Par temps clair, la vue depuis la tour permet de voir toute la lagune, le canal de Vivari et jusqu’à Corfou.

Retour à Saranda en longeant les plages du canal de Corfou comme celle de Ksamil, unique en Albanie avec la mer limpide, prenant au soleil d’impressionnantes tonalités bleues et vertes.

À Saranda, visite du musée archéologique qui possède une mosaïque de presque 13 mètres sur 11 qui couvrait le sol d’une basilique du VIe siècle. Passage devant les vestiges de la synagogue qui date du Ve siècle.

Route pour Dhermi en longeant les plages jusqu’à Borsh. A Porto Palermo, visite de la forteresse d’Ali Pacha. D’après la légende, le gouverneur ottoman, réputé pour sa cruauté, y aurait caché son trésor et, pour préserver le secret, aurait fait exécuter tous ceux qui avaient participé à la construction du monument.

Un arrêt à Himara permettra de profiter d’un temps de baignade.

Route pour le col du Llogara puis vers Orikum. Continuation pour Vlora. Visite de la mosquée de Murat. Construite en 1542, la mosquée Muradie, serait l’œuvre de Mimar Sinan, considéré comme le plus grand architecte de l’Empire ottoman à qui l’on doit notamment la mosquée Süleymaniye à Istanbul. Enfin découverte de la maison-musée de l’Indépendance. Cette modeste maison a été le cadre de la déclaration d’indépendance de l’Albanie en 1912.

Route pour Fieri. Au sommet d’une colline boisée, le monastère d’Ardenica, aurait été édifié en 1282 par Andronic II Paléologue, qui souhaitait ainsi rendre grâce à Dieu pour sa récente victoire contre Venise au siège de Bérat. C’est ici que Skanderberg épousa la princesse byzantine Donika Comnène dans l’église de la nativité ornée de remarquables fresques. A quelques kilomètres de Fieri, visite d’Apollonia. Fondée par les Grecs de Corfou et de Corinthe vers 600 avant J.-C., la cité d’Apollonia d’Illyrie bénéficie de sa position sur le fleuve Aôos pour développer son commerce. Au IIIe siècle de notre ère, les Romains prennent le contrôle de la rive occidentale de l’Adriatique en occupant Brindisium. Des relations s’établissent alors entre Rome et Apollonia. Le site occupe aujourd’hui plus de 80 hectares délimités par des remparts qui s’étendent sur environ 5 kilomètres ; il s’agit du plus vaste parc archéologique d’Albanie. Les vestiges permettent de retracer un millénaire d’histoire, de l’époque archaïque au Ve siècle, période à laquelle Apollonia fut abandonnée.

Route pour Berat avec ses rangées de maisons blanches ottomanes, percées de multiples fenêtres, qui descendent en terrasses de part et d’autre du fleuve jusqu’aux berges. Visite d’une cave et dégustation de vin et rakis de noix. Arrivée à Berat en soirée.

Visite de l’ancienne cathédrale Sainte-Marie, seule église de la citadelle qui n’a pas été laissée à l’abandon durant la période d’athéisme d’Etat instaurée après 1967. Elle présente une belle iconostase de XIXe siècle en noisetier doré à la feuille intégrant trois icônes d’Onufri. Son musée Onufri expose la plus belle collection consacrée au peintre, membre d’un groupe d’artistes du XVIe siècle qui disséminèrent leurs œuvres religieuses de tradition byzantine à travers les Balkans. Découverte des églises de la ville haute (Sainte-Marie-Vlacherne, Saint-Colli…). Hébergé dans une belle maison ottomane représentative de l’architecture populaire du XVIIIe siècle, le musée Ethnographique traite notamment de la culture des olives et de la fabrication de l’huile, l’une et l’autre ancrées dans la tradition locale. Le séjour s’achèvera par la découverte de la mosquée Sultan et de la Tekké des derviches Helvetis, érigé au XVIIIe siècle sous Ahmet Kurt Pacha, gouverneur ottoman de Berat auquel on doit le pont de Gorica.

Transfert à l’aéroport de Tirana. (101 km – environ 2h30) et envol pour Paris.