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Peinture et cinéma : 7 biopics d’artistes qui invitent au voyage

De nombreux réalisateurs se sont inspirés de grands artistes dans leurs créations. Au fil des biopics, la caméra nous entraîne dans de voyages picturaux, en immersion.
Yonkers, Edward Hopper, 1916, Whitney Museum of American Art, New York, États-Unis (Lluis Ribes Mateu / Flickr)
Yonkers, Edward Hopper, 1916, Whitney Museum of American Art, New York, États-Unis (Lluis Ribes Mateu / Flickr)

Mettre en lumière le geste artistique, relater un parcours exceptionnel, saisir l’essence d’un regard… Le cinéma n’a de cesse de se nourrir de la peinture et de rendre hommage à ses maîtres. Au fil des biopics, la caméra nous entraîne dans de vibrants voyages picturaux, en immersion dans de lointaines contrées et autres époques mythiques. Alors qu’un film consacré à Amadeo Modigliani et réalisé par Johnny Depp est attendu dans les prochains mois, retour sur sept films sur l’art qui invitent au voyage.

Caravage, de Michele Placido (2022)

La Vocation de saint Matthieu, Caravage, Rome, Italie (Jean-Pol Grandmont / Wikimédia)
La Vocation de saint Matthieu, Caravage, Rome, Italie (Jean-Pol Grandmont / Wikimédia)

Italie, 1609. Accusé de meurtre, Le Caravage a dû fuir Rome pour se réfugier à Naples. Il y fait l’objet d’une enquête diligentée par l’Eglise, heurtée par le caractère subversif de ses mœurs comme de son œuvre. Des bas-fonds napolitains aux arcanes du pouvoir religieux, Michele Placido cherche, comme le peintre, à “rapprocher le sacré de l’homme”. L’occasion d’une immersion en clair-obscur dans une Italie où la superbe le dispute à la misère et au mysticisme.

Hokusai, de Hajime Hashimoto (2023)

Sumida Hokusai Museum, Tokyo, Japon (Sailko / Wikimédia Commons)
Sumida Hokusai Museum, Tokyo, Japon (Sailko / Wikimédia Commons)

Direction le Japon du XVIIIème siècle pour découvrir le destin d’un autre artiste en lutte contre le pouvoir et l’ordre établi. À travers le parcours d’Hokusai, dont la Vague a inspiré des générations de peintres européens, émerge le portrait d’un monde artistique soumis à la censure et à une rude concurrence. Mais le film est surtout une vraie invitation au voyage, entre des intérieurs où frémissent le papier et la soie et cette nature qui inspira tant l’artiste.

  • Envolez-vous au pays du soleil levant pour découvrir les secrets de l’harmonie japonaise.

Frida, de Julie Taymor (2002)

Autoportrait à la frontière du Mexique et des États-Unis, Frida Kahlo (Detroit Institute of Arts)
Autoportrait à la frontière du Mexique et des États-Unis, Frida Kahlo (Detroit Institute of Arts)

Dans une époque de bouillonnement politique et culturel, le film rend hommage à l’une des femmes artistes les plus célébrées : Frida Kahlo. Il nous entraîne dans l’intimité d’une vie et d’une œuvre indissociables l’une de l’autre et tout aussi flamboyantes l’une que l’autre. En épousant le regard de l’artiste, on plonge dans un univers pictural saisissant, où l’intime et le politique sont intimement liés. Avec, pour arrière-plan, le Mexique mouvementé de la première moitié du XXe siècle.

Mr. Turner, de Mike Leigh (2014)

Pluie, vapeur, vitesse, de Joseph William Turner, Londres, Royaume-Uni (Philippe Douce / Flickr)
Pluie, vapeur, vitesse, de Joseph William Turner, Londres, Royaume-Uni (Philippe Douce / Flickr)

Les ciels marins de Turner, chargés de lourds nuages et nimbés d’éclats lumineux, sont un voyage à eux seuls. Dans le biopic qu’il lui dédie, Mike Leigh s’en empare pour offrir un écrin de lumière et de mélancolie à l’âpre artiste. En suivant les pas de ce grand voyageur, on s’offre une sublime balade cinématographique en Angleterre, entre ciels orageux et lande brumeuse.

Michel-Ange, d’Andreï Konchalovsky (2019)

David, Michel-Ange, Firenze, Florence, Italie (Gui Vicente / Unsplash)
David, Michel-Ange, Firenze, Florence, Italie (Gui Vicente / Unsplash)

C’est d’abord à un voyage dans la Renaissance florentine qu’invite le film d’Andreï Kontchalovski. Une époque où le fanatisme religieux le dispute à un humanisme incarné par le peintre, mais aussi architecte, poète et urbaniste Michel-Ange. Des collines toscanes aux cours des palais, on suit avec passion le génie tourmenté aux prises avec les rivalités et conflits.

  • Explorez l’Italie des artistes, architectes ou cinéastes.

La Jeune fille à la perle, de Peter Webber (2003)

La jeune fille à la perle, Wermeer, 1665 (Thomas Schirmann / Flikr)
La jeune fille à la perle, Wermeer, 1665 (Thomas Schirmann / Flikr)

Delft, XVIIe siècle. Dans ce “siècle d’or” hollandais, la peinture s’épanouit au point de donner naissance au premier marché de l’art moderne. Dans l’intimité de sa demeure, le grand Vermeer accueille celle qui deviendra sa célèbre Jeune fille à la perle. Récit de la naissance d’un chef-d’œuvre, le film est aussi l’occasion d’une captivante reconstitution historique, où chaque plan est un véritable tableau.

Maudie, de Aisling Walsh (2016)

Maud Lewis House, Halifax, Nova Scotia, Canada (E. Vargas / Flickr)
Maud Lewis House, Halifax, Nova Scotia, Canada (E. Vargas / Flickr)

Terminons ce panorama avec un étonnant voyage vers les terres rurales de la Nouvelle-Ecosse (Canada), sur les traces d’une femme peintre au destin hors norme : Maud Lewis. De femme de ménage à vedette de la peinture naïve, l’artiste a construit un univers unique transposé avec brio à l’écran. Sa petite maison, peinte du sol au plafond, se cache aujourd’hui dans le musée des beaux-arts de la Nouvelle-Ecosse.

Et si vous vous laissiez tenter par l’aventure d’un voyage cinématographique ? Contactez Hasamélis pour partir sur les traces d’un artiste, ou dans une destination qui a servi de décor à différents chefs-d’œuvre du septième art !

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